Fascisme & extrême-droite A.L.F. le film …à ne PAS voir !

Ungovernable · 18 Septembre 2012

J'avais déjà fais de la pub pour ce film sur ce forum mais je n'étais pas au courant de toute cette histoire. Je rectifie donc le tir en postant ceci.
En passant, sur la page Facebook officielle du film on retrouve la "Fondation Brigitte Bardot" dans les liens.
https://www.facebook.com/pages/ALF-Animal-Liberation-Front-a-film-by-J%C3%A9r%C3%B4me-Lescure/357922450923

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La sortie imminente d ’un film de Jérôme Lescure intitulé « A.L.F. LE FILM » a motivé un grand nombre de militantes et militants qui œuvrent parfois dans l ’ombre pour défendre les animaux.

A.L.F. (Animal Liberation Front – Front de libération Animal) est une organisation qui existe vraiment et mène des actions illégales radicales comme le sauvetage et la libération d ’animaux dans des élevages ou des laboratoires (beaucoup aux USA et Angleterre, mais aussi à travers toute la planète).

Le réalisateur, Jérôme Lescure, a posté sur internet la présentation de son film soutenu, entre autres, par brigitte bardot (via sa fondation qu ’elle représente et dont elle est la responsable !). Jérôme Lescure, fier de ce soutien, à posté la lettre de soutien et d ’encouragement signée de la main de bardot (avec l ’entête de sa fondation !).

Mais, fait révélateur : Jérôme Lescure n ’a cependant pas répondu aux messages demandant des explications et n ’a pas non plus hésité à supprimer, sans exception, tous les commentaires opposés à ce soutien incohérent !

Pourquoi incohérent ?

Les positions politiques d’extrême-droite de bardot ne sont plus à faire (5 condamnations pour incitation à la haine raciale, soutien inconditionnel à lepen pour les élections…).

Or, le sujet de ce film est une découverte en forme de plongée dans le milieu militant d ’actions directes pour les animaux qu ’est l ’A.L.F.

Cette organisation véhicule des valeurs éthiques envers les animaux sur des bases antispécistes (contre la domination d ’une espèce sur une autre, ce qui englobe bien évidement les dominations et discriminations humaines, tels le racisme, le sexisme, l ’homophobie ou toute autre). L ’A.L.F. est enfin une organisation qui remet en cause le capitalisme lui-même avec ses dérives consuméristes qui détruisent les humains, les animaux et la planète pour le profit, c ’est pourquoi l ’A.L.F. est donc une organisation qui se revendique d ’extrême-gauche et libertaire !

Il est donc incompréhensible que Jérôme Lescure par le biais de son film, traite d ’un sujet aussi radical , non pas en y enlevant l ’éthique et les valeurs, mais en les remplaçant par ce soutien fascisant à l ’opposé des positions réelles de l ’A.L.F. !

Pour cette raison, nous appelons toutes les militantes et tous les militants éthiques à NE PAS ALLER VOIR CE FILM et à relayer cette information le plus possible !

Pour préserver l ’intégrité des valeurs de l ’A.L.F. :
NON À « ALF LE FILM » de Jérôme Lescure !

Ce film est également soutenu par « le klan du loup » groupuscule néo-nazi qui infiltre la cause animale !
Voir l ’article de fond sur le site de « la terre d ’abord » :
http://laterredabord.fr/?p=4520

Ungovernable · 25 Septembre 2012

Appel au boycott de « A.L.F. – Le Film »

« A.L.F. – Le Film » est une production cinématographique française réalisée en 2010 par Jérôme Lescure. Ce film se veut un portrait positif de celles et ceux qui risquent leur liberté pour libérer des animaux : les activistes de l’A.L.F.

L’A.L.F. (Animal Liberation Front) n’est pas une organisation mais une méthode clandestine d’activisme de libération animale, née en Angleterre dans les années 70, et dont l’objectif est soit de libérer les animaux partout où ils sont enfermés et maltraités, soit de causer des dommages économiques aux entreprises et institutions qui financent ou profitent de l’enfermement et de la maltraitance desdits animaux. Ces activités impliquant le plus souvent l’intrusion dans des lieux privés, le vol (les animaux étant considérés comme une propriété) et la dégradation de biens, elles sont évidemment illégales et les militant-e-s se revendiquant de l’A.L.F. font face à une violente répression de la part de la police et de la justice qui protègent les intérêts de la bourgeoisie de business, si bien que dans certains pays, de telles actions tombent sous le coup de la législation antiterroriste.

Cependant, l’activisme A.L.F. se fait un devoir de ne causer de tort physique à aucun animal, humain ou non-humain. Ainsi, les agressions physiques et le meurtre sont rigoureusement prohibés et ne peuvent pas être revendiqués A.L.F. s’ils sont mis en avant comme forme de militantisme pour les animaux.

Pour cela, en partie, l’A.L.F. jouit d’une certaine réputation et d’une image relativement positive au sein des mouvements animalistes dans le monde, des courants de la libération animale (radicale et politisée) à ceux de la protection animale (généralement pacifiste et apolitique).

C’est pourquoi le film de Jérôme Lescure est particulièrement attendu au sein de la communauté animaliste francophone.

Or, depuis quelques mois, c’est la dernière ligne droite pour le film. Celui-ci est projeté devant des journalistes et dans divers festivals, et la sortie en salles est prévue pour novembre.

Pourquoi donc, en tant que partisans de la libération animale, nous appelons au boycott d’un film qui, de prime abord, semble donner une image positive de l’activisme de l’A.L.F. ?

Pour deux raisons.

La première raison est que nous ne sommes absolument pas convaincus que ce film donne une image de l’A.L.F. telle qu’elle bénéficiera à la libération animale, et par là aux animaux eux-mêmes.

N’ayant pas vu le film, nous ne pouvons baser notre avis que sur la bande-annonce et les quelques explications données par le réalisateur et le producteur à l’occasion d’interviews.

Deux des aspects principaux du film nous troublent : tout d’abord l’anthropocentrisme. En effet, il semble que ce film soit centré sur la personne des activistes A.L.F. et pas sur les animaux qu’ils et elles sont censé-e-s sauver. C’est douteux mais malheureusement très courant dans le milieu de la protection animale. On focalise le militantisme sur l’humain qui se sacrifie pour les animaux au lieu de mettre en avant les animaux eux-mêmes, leur exploitation ou leur droit à la vie. Forcément, ça passe beaucoup mieux face à un public non-militant et surtout non-vegan. Mais à quel prix ?

Dans notre vision du militantisme pour les animaux, les animaux doivent être systématiquement mis en avant par rapport aux humains. C’est pour cela, par exemple, que nous refusons d’évoquer les bienfaits du véganisme sur la santé ou sur l’environnement lorsque nous parlons de ce mode de vie dont la pratique sérieuse et la promotion doivent, selon nous, être la principale forme de militantisme des activistes de la libération animale.

Notons au passage que le véganisme n’est pas évoqué à un seul instant dans la bande-annonce et les interviews. Les acteurs, actrices et membres de l’équipe de tournage ne sont, pour l’immense majorité d’entre eux-elles, ni vegan ni issu-e-s des mouvements animalistes. On fait alors face à de l’opportunisme en plus de l’anthropocentrisme. Deux faces de l’idéologie libérale qui veut que « tous les moyens sont bons tant que ça fait de la pub ».

L’autre aspect, c’est l’idéalisme. L’A.L.F. est ici idéalisée, on nous présente de véritables héros romantiques qui sacrifient tout pour « la Cause » (peu importe quelle cause, au final), de façon très naïve, en dépit du mépris des « masses aveugles et aliénées » et de la répression policière, au lieu de la simple réalité : des militant-e-s politiques agissant tactiquement et pragmatiquement pour remplir un objectif précis pour la libération animale.

Cet aspect est également une des raisons qui fait que l’A.L.F. est si populaire auprès des militant-e-s de la protection animale malgré son radicalisme : son contenu politique est vidé pour être rempli d’une bonne dose de romantisme.

Parallèlement, les masses populaires sont pointées du doigt pour leur aveuglement face à l’exploitation, et sont conspuées comme participantes à l’idéologie dominante. On oppose une minorité consciente et accablée à une majorité ignorante, coupable et oppressive.

Pire encore, ce film semble vraiment dramatique et déprimant, dans la lignée des thrillers psychologiques français de ces dernières années.

Tout cela est en totale contradiction avec notre conviction que seul un militantisme positif et une présentation positive des choses, tournés vers la vie et l’amour de la vie, a un effet logiquement positif.

La dépolitisation de l’A.L.F. et son succès corollaire au-delà des milieux radicaux nous amènent à la seconde raison de notre appel au boycott.

Nos ami-e-s de La Terre d’abord ! et du Réseau Éthique pour les Animaux ont déjà pointé ce problème : lorsque l’équipe du film a eu besoin d’argent pour finaliser le projet, elle s’est tournée vers les donations publiques en lançant un appel aux soutiens.

On pourrait d’abord trouver révoltant que tant d’argent (on parle de plusieurs milliers d’euros) soit passé directement des poches de militant-e-s à celles des instigateurs d’un projet au contenu douteux et à l’impact plus qu’incertain, alors qu’en ce moment même, des refuges et sanctuaires pour animaux tout comme des prisonnier-e-s politiques (dont des prisonnier-e-s A.L.F.) ont un besoin réel et urgent de ressources financières, partout dans le monde mais aussi en France !
Mais ce n’est finalement pas si étonnant. En France on préfère toujours l’ « art engagé » qui n’engage à rien mais qui fait parler plutôt que les petites actions dont on ne parle pas mais qui ont un impact concret.

Cet appel aux dons a eu des résultats, puisque le projet de film a pu être finalisé. Mais lorsqu’on se promène dans la liste des partenaires et donateurs (liste nominative et publique !*) on peut trouver notamment :

Brigitte Bardot, qu’on ne présente plus, a officiellement apporté son soutien au film sur le site de sa fondation. Grande promotrice des idées du Front National et soutien de ce parti aux dernières élections, condamnée maintes fois par la justice pour incitation à la haine raciale et remarquée cent fois plus souvent pour ses interventions fascisantes, racistes, sexistes et homophobes, elle est notamment réputée pour la prouesse d’être reconnue comme « plus grande défenseuse des animaux » en France depuis quarante ans sans avoir jamais promu ni évoqué le véganisme ou l’antispécisme (même sous sa forme plus populaire d’« égalité animale »). Son impact réel se limite à avoir torpillé la réputation du mouvement animaliste en faisant passer la compassion envers les animaux pour une préoccupation réactionnaire. On lui doit également la Fondation Brigitte Bardot et la multiplication à l’infini des campagnes ciblées devenue règle de militantisme et horizon indépassable pour beaucoup d’associations animalistes en France.

Jean-Marc Governatori, chef d’entreprise, « homme politique » de droite et escroc qui exploite les frustrations des minorités agricoles, écologistes et alimentaires (bref, les minorités « alternatives ») pour se faire de l’argent via la farce électorale. En 2012, de nombreuses associations ont soutenu sa candidature à l’élection présidentielle car son « programme politique » comportait quelques mesures favorables aux animaux et à la promotion du végétarisme, faisant fi de ses convictions politiques plus qu’ambiguës et de ses liens avec diverses sectes.

Le Klan du Loup, groupuscule néo-nazi qui axe sa propagande sur la « défense » du loup.

Notre conception de la libération animale s’oppose sans compromis avec le racisme, le fascisme et le capitalisme. Par conséquent, en aucune manière nous ne pouvons tolérer d’œuvrer avec des racistes ou des bourgeois dans le sens de la libération animale, tout bonnement parce que ce serait contradictoire et donc contre-productif.

Avoir comme soutien des personnalités telles que Brigitte Bardot ou Jean-Marc Governatori montre déjà que le contenu du film est compatible avec leur approche bourgeoise et raciste de la lutte pour les animaux… ce qui n’est pas bon signe.

Mais embrasser leur soutien, sans la moindre critique, et le réaffirmer (comme l’a fait le producteur du film sur Facebook notamment), ça en dit long sur l’idéologie dominant l’équipe responsable du film.

L’attitude qui prévaut dans ces événements, c’est celle qui veut qu’on accepte tout le monde, sans distinction d’origine ou d’opinions (comme si on pouvait mettre au même niveau l’origine nationale/ethnique et les convictions politiques !), car il faudrait se concentrer sur les animaux, eux qui ne se préoccuperaient pas de politique. L’important serait la tolérance et l’unité… eh bien non !

Ce dont les animaux ont besoin, c’est effectivement qu’on se concentre sur eux. En quoi gâcher des fonds pour réaliser un film déprimant qui ne parle pas des animaux, en collaborant avec des forces promouvant objectivement l’exploitation animale (racistes, capitalistes), permet-il de se concentrer sur les animaux ?

Ce dont les animaux ont besoin, puisque l’exploitation animale est politique, c’est de cohérence politique de notre part, et pas d’un apolitisme béat qui autorise toutes les actions et surtout n’importe lesquelles, avec toutes les personnes et surtout n’importe qui.

Car comme nous l’avons dit, la libération animale s’oppose à ce qui la tue. Le capitalisme est la source de l’exploitation animale, et ses oppressions annexes (racisme, sexisme, spécisme, fascisme) la renforcent. Agir pour les animaux en s’appuyant sur ces oppressions, c’est tourner en rond à l’infini, sans aucun résultat concret, et faire beaucoup plus de mal que de bien.

Ce film, sans être spécifiquement raciste, sexiste ou fasciste, est un symptôme de la maladie qui ronge les mouvements animalistes depuis des décennies : l’apolitisme, cette engeance qui autorise la compromission avec le capitalisme, qui rend les mouvements perméables au racisme, au sexisme, au fascisme, et qui finalement tue ces mouvements qui perdent leur efficacité et leurs objectifs.

Soutenir ce film, c’est, à tous les niveaux, soutenir l’apolitisme du mouvement animaliste, mais c’est également trahir les convictions politiques anarchistes, communistes et révolutionnaires (par conséquent opposées au capitalisme, au fascisme, au sexisme et au racisme) de tou-te-s les activistes A.L.F., partout dans le monde.

Ce film est objectivement anti-A.L.F. car son contenu s’oppose à ce qui a insufflé la création et l’existence de l’A.L.F jusqu’à aujourd’hui. : la volonté politique et révolutionnaire d’agir directement et radicalement dans le sens de la libération animale et contre toutes les oppressions qui perpétuent l’exploitation animale.

C’est pourquoi ce film ne doit pas être soutenu d’une quelconque façon par les personnes progressistes qui se soucient de la cohérence politique de leur engagement en faveur des animaux.

Voilà pourquoi nous appeleons au boycott total de « A.L.F. – Le Film ».

Pas de libération animale sans véganisme, antifascisme et esprit positif !

____________________________________

* Une absurdité comme l’ont relevé nos ami-e-s de La Terre d’abord !, qui notent la contradiction qui consiste à soutenir de façon indirecte mais objective, à visage découvert, une organisation clandestine, illégale, et considérée comme terroriste dans certains pays.

Cliquez pour agrandir...

Compte fermé · 25 Septembre 2012

Je plussoie mais je le téléchargerai pour me faire une idée.

mlamour · 2 Janvier 2013

Bonjour,

Juste pour vous prévenir qu'un débat houleux a actuellement lieu sur ce site http://www.jeveuxdelinfo.fr/2012/09/18/a-l-f-le-film-a-ne-pas-voir/

je vous recommande d'y faire un saut.

anarchOi a dit: ↑

J'avais déjà fais de la pub pour ce film sur ce forum mais je n'étais pas au courant de toute cette histoire. Je rectifie donc le tir en postant ceci.
En passant, sur la page Facebook officielle du film on retrouve la "Fondation Brigitte Bardot" dans les liens.
https://www.facebook.com/pages/ALF-Animal-Liberation-Front-a-film-by-Jérôme-Lescure/357922450923

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La sortie imminente d ’un film de Jérôme Lescure intitulé « A.L.F. LE FILM » a motivé un grand nombre de militantes et militants qui œuvrent parfois dans l ’ombre pour défendre les animaux.

A.L.F. (Animal Liberation Front – Front de libération Animal) est une organisation qui existe vraiment et mène des actions illégales radicales comme le sauvetage et la libération d ’animaux dans des élevages ou des laboratoires (beaucoup aux USA et Angleterre, mais aussi à travers toute la planète).

Le réalisateur, Jérôme Lescure, a posté sur internet la présentation de son film soutenu, entre autres, par brigitte bardot (via sa fondation qu ’elle représente et dont elle est la responsable !). Jérôme Lescure, fier de ce soutien, à posté la lettre de soutien et d ’encouragement signée de la main de bardot (avec l ’entête de sa fondation !).

Mais, fait révélateur : Jérôme Lescure n ’a cependant pas répondu aux messages demandant des explications et n ’a pas non plus hésité à supprimer, sans exception, tous les commentaires opposés à ce soutien incohérent !

Pourquoi incohérent ?

Les positions politiques d’extrême-droite de bardot ne sont plus à faire (5 condamnations pour incitation à la haine raciale, soutien inconditionnel à lepen pour les élections…).

Or, le sujet de ce film est une découverte en forme de plongée dans le milieu militant d ’actions directes pour les animaux qu ’est l ’A.L.F.

Cette organisation véhicule des valeurs éthiques envers les animaux sur des bases antispécistes (contre la domination d ’une espèce sur une autre, ce qui englobe bien évidement les dominations et discriminations humaines, tels le racisme, le sexisme, l ’homophobie ou toute autre). L ’A.L.F. est enfin une organisation qui remet en cause le capitalisme lui-même avec ses dérives consuméristes qui détruisent les humains, les animaux et la planète pour le profit, c ’est pourquoi l ’A.L.F. est donc une organisation qui se revendique d ’extrême-gauche et libertaire !

Il est donc incompréhensible que Jérôme Lescure par le biais de son film, traite d ’un sujet aussi radical , non pas en y enlevant l ’éthique et les valeurs, mais en les remplaçant par ce soutien fascisant à l ’opposé des positions réelles de l ’A.L.F. !

Pour cette raison, nous appelons toutes les militantes et tous les militants éthiques à NE PAS ALLER VOIR CE FILM et à relayer cette information le plus possible !

Pour préserver l ’intégrité des valeurs de l ’A.L.F. :
NON À « ALF LE FILM » de Jérôme Lescure !

Ce film est également soutenu par « le klan du loup » groupuscule néo-nazi qui infiltre la cause animale !
Voir l ’article de fond sur le site de « la terre d ’abord » :
http://laterredabord.fr/?p=4520

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