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Actualité militante Clandestins

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par jeunevoleur, 3 Février 2009.

  1. jeunevoleur
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    Mar 2008
    Infos, luttes... concernant les sans papiers (désolé langage dominant)
     
  2. jeunevoleur
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  3. jeunevoleur
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    Mar 2008
    Révolte matée au centre de rétention du Mesnil-Amelot/le jeudi 29 janvier 09.
    Par Charlotte Rouault | 03/02/2009 | 17H36/ rue 89

    * <http://www.rue89.com/2009/02/03/revolte-matee-au-centre-de-retention-du-mesnil-amelot#> *

    L'ombre d'un demandeur d'asile à Calais, le 26 janvier 2009 (Pascal Rossignol/Reuters). <http://www.rue89.com/files/2009_02_03_Clandestin.jpg>


    Un début de révolte aurait éclaté dans la nuit de jeudi 29 à vendredi 30 janvier au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot (77). Des retenus se sont indignés de l'état dans lequel un étranger d'origine algérienne aurait été ramené au centre, après avoir refusé sa reconduite à la frontière prévue jeudi, selon les sans-papiers présents lors des événements et de source associative.

    Contacté par téléphone, un retenu raconte que les policiers de l'escorte d'éloignement "l'ont scotché, menotté et ils l'ont étouffé avec une serviette pour qu'il ne fasse pas de bruit dans l'avion. Il voulait parler au pilote, ils ne l'ont pas laissé."

    "Rien à signaler" selon la préfecture

    Selon les témoins à l'intérieur du centre, l'homme est tombé à terre, évanoui et blessé, lorsqu'il a été ramené au CRA le soir, ce qui a provoqué la colère de certains de ses co-retenus:

    "On leur disait (aux gendarmes) qu'ils n'avaient pas le droit, ils nous ont dit d'aller nous faire foutre."

    "Quelques personnes ont été frappées, elles se sont réfugiées dans le bâtiment trois, et ont brûlé des affaires dans deux chambres", raconte un homme retenu au centre depuis une quinzaine de jours. Le début d'incendie aurait été vite circonscrit par les gendarmes présents. Le CRA du Mesnil-Amelot a déjà fait l'objet de départs de feu, notamment le 2 août 2008: le ministre de l'Immigration de l'époque, Brice Hortefeux, avait alors engagé des poursuites à l'encontre de SOS Soutien aux sans-papiers, qu'il accusait d'inciter les clandestins à la révolte.

    Expulsé sous valium

    Rodolphe Nettier, porte-parole de cette association, a tenté de se rendre au CRA mais n'a pas pu voir la personne blessée:

    "On a essayé, mais on n'a obtenu aucune information. J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à entrer, l'avocat de l'association a dû intervenir."

    La préfecture de Seine-et-Marne nous a assuré n'avoir été informée d'aucun trouble particulier par le CRA du Mesnil-Amelot.

    D'après plusieurs retenus, "l'Algérien" aurait finalement été expulsé dimanche:

    "Ils lui ont fait une piqure de valium et on l'a vu partir sur un brancard. Ils nous ont dit qu'ils l'emmenaient à l'hôpital mais nous on y croit pas, ils nous racontent toujours des salades. Même les vols pour nos expulsions ne sont pas toujours affichés."

    Selon l'un de ses proches, lui-même retenu, l'homme, qui était venu fêter le réveillon avec des amis en France, jouirait du statut de réfugié en Belgique:

    "Un médecin lui a donné trois jours de repos. Le gars (qui devait être expulsé), il a voulu porter plainte quand ils l'ont ramené, il voulait voir le chef de centre. Nous, on nous a dit que le gendarme qui l'avait frappé le plus fort serait sanctionné. Soi-disant…"

    Après le début d'incendie, selon un retenu contacté samedi par l'association SOS, trois personnes auraient été désignées à l'aide de photos prises par un gendarme:

    "Hier, ils ont amené trois gars à la brigade à Chelles à cause du feu aux matelas mais ils ont rien trouvé, ils les ont libérés, ils ont rien fait contre eux."

    "Vous n'êtes pas en prison"

    "Au centre de rétention, on nous dit qu'on n'est pas en prison. Mais vous ne savez pas comment ça se passe ici. Ils sont où les droits de l'homme? Moi, j'ai bac+3 en droit dans mon pays, on fuit les lois chez nous et on est traités comme des chiens ici", s'indigne un retenu, qui travaillait dans le bâtiment depuis deux ans.

    En effet, juridiquement, les centres de rétention ne sont pas des prisons : leurs locaux ne relèvent pas de l'autorité pénitentiaire, et l'enfermement, qui ne nécessite pas de décision de justice préalable, est décidé par le préfet. Le judiciaire n'intervient qu'à partir de 48h, à l'occasion d'une audience devant le juge des libertés et de la détention, qui ne se prononce que sur le droit et pas sur le fond de la situation.

    Ces lieux d'enfermement pour étranger violant les règles du séjour en France existent depuis longtemps, mais n'ont été légalisés qu'en 1981. C'est en 1975 à Marseille qu'explosa le scandale des camps officieux d'enfermement pour immigrés, qui y étaient retenus sur simple décision administrative, sans aucun contrôle judiciaire. En principe, toute atteinte à une liberté individuelle doit être soumise à l'accord d'un représentant de l'autorité judiciaire, selon l'article 66 de la Constitution.

    En 1975, des militants avaient découvert un discret hangar près de la gare maritime, où étaient retenus des étrangers entrés illégalement sur le territoire, en dehors de toute législation. "Depuis 1964 existe au cœur des quartiers nord une prison clandestine, contrôlée entièrement par la police, où sont séquestrés des travailleurs immigrés", pouvait-on lire sur leurs tracts.

    Face à la mobilisation, la loi Peyrefite de février 1981, du nom du ministre de la Justice et dite aussi "Sécurité et Liberté", intervint pour légaliser la "rétention" administrative des sans-papiers, en vue de leur expulsion. La gauche, arrivée au pouvoir peu après, ne la remit pas en cause, alors que les socialistes avaient participé à la mobilisation contre le centre d'Arenc. Encore aujourd'hui, de nombreuses voix citoyennes, associatives et politiques s'élèvent pour demander la fermeture de ces lieux d'enfermement.

    A lire aussi sur Rue89
     
  4. niouze
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    niouze Membre du forum Expulsé par vote

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  5. libertaire
    http://quefaitlapolice.samizdat.net
    et encore
     
  6. Hoddy Evalb
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    Hoddy Evalb Banned from the Roxy Membre actif

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  7. anarchiste, internationaliste, auto-gestionnaire
    Ce qui me fout vraiment la rage c'est de voir qu'il faut attendre que ce soit des "philôsôphes" qui se fassent démonter la gueule par les keufs pour qu'on parle de ce genre de situation. Par contre, quand c'est des clampins lambda, pas une ligne dans les merdias ! C'est pourtant pas les exemples qui manquent. (ah oui, et depuis quand y'a besoin d'être agrégé de philo pour être un "humaniste" ?)

    N'empêche c'est clair que ça craint vraiment. Des hôtesses qui sont formées à menotter les sans pap'... ça fait vraiment peur, putain !
     
  8. niouze
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    niouze Membre du forum Expulsé par vote

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  9. libertaire
    je ne pense pas qu'elle soit former a menotter les sans pap' mais plutot ceux qui oserait se "rebeller" contre l'expulsion des sans papier
    sinon pour revenir a ce que tu a dit c'est malheureusement sa la france ,il a fallu qu'un journaliste (de libé) ce fasse embarquer chez lui et insulter devant ses gamins pour que ceux ci decouvre la réaliter de la police et ses methode d'interpellation

    ah et j'espere ne pas faire de boulette en en parlant mais y a un rassemblement prevu au cra de sete demain
     
  10. niouze
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    niouze Membre du forum Expulsé par vote

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    Nov 2007
  11. libertaire
    aujourd'hui a eu lieu un peu partout en france (a priori) des manif contre les centres de retention avez vous eté au courant de ses action? pour ceux qui y ont été comment sa c'est passé?

    pour ma part je n'est appris l'appel que hier par mail donc pour nous montpellierain sa a été double manif d'abords devant la pref de montpellier car un sans pap' membre du collectif pour les sans papier a été arrêter dans la semaine une petite 50aine de personne présente
    puis décollage grouper vers le cra de sête en co-voiturage

    la manif dans sête banderole resf devant
    [​IMG]
    suivi de celle du comité de sans papier et des drapeau noir et noir et rouge ainsi que quelque solidaire fermant la marche (on m'avait parler de la presence du npa mais pas vu?) en tout quelques centaines de personne (mais je ne sait pas exactement)
    slogan habituel "solidarité pour tout les sans papier ; fermer les centre de retention arret des expulsion; 1er 2eme 3eme generation tous enfant d'immigrer... ainsi que quelque police partout justice nul part (faut dire qu'il y avait une forte presence anar dans les rangs)
    [​IMG]
    puis sitting devant le centre de retention ou quelque robocop monte la garde
    [​IMG]
    tout c'est relativement passé dans le calme pas de debordement ni d'un coter ni de l'autre

    bon on a été comme d'hab prit en photo par un guignol de rg cacher derriere sa fenetre(pas pu m'enpecher de lprendre moi aussi en photo même si l'image est pas top vu que c'est de mon tel
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  12. niouze
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    niouze Membre du forum Expulsé par vote

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    Nov 2007
  13. libertaire
    ah et si y a des montpellierain qui lise le forum y a un rdv lundi a 10h devant le tribunal pour le collegue sans pap dont j'ai parler au debut de mon compte rendu
     
  14. jeunevoleur
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    jeunevoleur Membre du forum Membre actif

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    Mar 2008
    Fermeture des centres de rétention

    Samedi 07 février, Rivesaltes.
    Peu après la manifestation, nous avons téléphoné aux retenus du centre :

    "On a entendu la manifestation mais on n'a pas pu vous voir. Les deux retenus qui étaient montés sur les toits sont en isolement. Plusieurs personnes font la grève de la faim. ce soir, on va refuser encore de manger.Nous vivons dans des cages, on ne peut pas sortir, on ne peut pas fumer. Les gendarmes nous ont gazé plusieurs fois à l'intérieur. Il y a deux personnes ici qui ont des titres de séjours espagnols. On est désespérés. Il faut nous aider."

    Dimanche 8 février 2009

    « On ne fait plus la grève de la faim. Parce qu’il y a toujours des nouveaux, ils ne comprennent pas et puis, il y a différentes langues. Tout le monde a faim, donc, mais si c’est mauvais les gens mangent. Il faut survivre, on ne vit pas, on survit. Quand tu ouvres la boîte du manger, il y a une odeur de pourri qui sort, c’est pas mangeable . Hier, ils nous ont fait rentrer dans les chambres, tout le monde a poil, deux par chambre, on est à Guatanamo, à poil tous les deux, tu imagines ! Tu es à poil à côté de copain de chambre ! on est quoi ? Si au moins, c’était chacun à part. Ils ont peur, je sais pas… « Déshabille-toi ! Déshabille-toi !» comme ça à tout le monde, les fenêtres ouvertes et ceux qui sont dehors ils regardent, c’est quoi ça ? Les deux retenus qui étaient montés sur le toit, ont été amenés à l’infirmerie, on leur a donné des calmants. Ils nous ont tous enfermés avant l’heure.

    Moi, je suis là depuis mardi. Ma femme est en Belgique, j’ai un certificat de concubinage, j’ai une adresse, j’ai tout, j’ai donné mon permis belge, j’ai donné ma carte belge, mais elle est épuisée, j’ai tout donné à l’avocat. Ma femme a téléphoné. Je suis avec elle depuis 4 ans. J’ai un contrat de 5 ans ça fait 4 ans et demi. J’attends les papiers (…) Ils veulent me renvoyer dans mon pays ! J’ai été arrêté à Perpignan, je me rendais en vacances en Espagne. Ma femme devait me rejoindre là-bas. C’est quoi ça c’est pas un pays, l’Europe on peut pas bouger. Il y a un type qui a un titre de séjour en Espagne, il a 3 enfants là-bas, il a sa femme. Un autre qui vit en Allemagne avec sa femme. Je ne sais pas comment ça se fait ça, ils ont leur carte d’un an ou deux et ils sont ici. Il y a un type qui a un visa italien qui est encore valable pendant 5 jours, ils l’ont attrapé et ils veulent le renvoyer dans son pays ! Un visa c’est un visa !

    C’est difficile de faire la grève de la faim parce que il y a toujours des nouveaux, les gens ne comprennent pas.

    Les gendarmes ont voulu gazer l’autre jour. Ils voulaient mais ils l’ont pas fait. Il y en a qui sont corrects. On les respecte, tout le monde les aime. Mais il y en a d’autres qui regardent méchamment , on dirait qu’ils vont te sauter dessus, ils font des grimaces racistes. Les gens ne veulent pas se laisser faire.

    Les cabines sont à l’extérieur des bâtiments, en plein vent, il fait froid en ce moment. C’est difficile, il n’y a rien ici. Même pour la monnaie et tout. On a droit à changer la monnaie de 9 heure à 11 heure seulement. On veut faire de la monnaie et les gendarmes disent « après, après » et quand on revient à l’heure dite : « c’est trop tard maintenant ». Nous, on a besoin de nos cigarettes, de nos trucs, c’est quoi ça ? Après les gens s’énervent, je pense qu’ils le font exprès pour les énerver. Avec la Cimade, ça va, ils sont gentils. »

    « Nous, les latinos, on n’a pas de problèmes, les gendarmes sont corrects avec nous. En fait, ça dépend de la situation de chacun. Je me suis fait arrêté à la frontière. J’attends »

    « On souffre beaucoup ici. Moi, j’ai des papiers en Espagne, je faisais un voyage à Marseille et je voulais revenir à Barcelone. Je ne voulais pas rester en France. J’ai un fille en Espagne, un travail, un logement, pourquoi est-ce que je suis ici ? Je suis arrivé mercredi, et il ne se passe rien. C’est Guatanamo ici. Il n’y a rien. On vient de plein de pays différents : Maroc, Algérie, Equateur, Sénégal, Kenya. Moi, je veux renter en Espagne. LIBERTE. Moi, je vis en Espagne. La police m’a arrêté dans le train. Il n’y a que des gens de passage. Les gens ne veulent pas rester en France.

    Je ne sais pas si c’est un centre ou une prison, on se demande. Hier, il y avait un manifestation devant, des gens voulaient rentrer, des journalistes et des personnes qui veulent nous aider, on ne les a pas laisser rentrer. On est comme des chiens ici. On a rien de rien, on n’a pas de droits. C’est vrai. Je vis depuis 6 ans en Espagne, j’ai jamais été en prison, ni dans un centre. La police espagnole est beaucoup mieux que la police française. Les gendarmes sont très racistes surtout avec les Maghrébins. On a le droit de rien. Quand on veut entrer dans notre chambre pour dormir la nuit, il faut sonner. Il faut de l’argent pour le tabac pour le café, je comprends pas. Vous ne pouvez pas venir ici avec un caméra et tout filmer ici ?? Au tribunal, il ne se passe rien, le juge dit juste : « retourne dans ton pays ! ». Il faut attendre que l’Espagne envoie un laissez-passer. Il y a des gens qui ont fait une grève de la faim la semaine dernière. Ils voulaient que ça change : on a le droit de rien faire, on veut prendre douche, c’est non, on a besoin de monnaie, c’est non ! Il fait très froid. Ils ne nous laisse rien faire. On est des humains. Je veux savoir si je suis dans un centre ou en prison ! »

    [email protected]
     
  15. niouze
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    niouze Membre du forum Expulsé par vote

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    Nov 2007
  16. libertaire
    j'en avait entendu parler mais n'osait pas y croire tellement c'etait gros ,malheureusement le canard me le confirme : BEsson appelle les sans pap' a la délation : en effet celui ci propose un titre de sejour (provisoire) si il balance leur passeur
    kezaco : "en echange d'une cooperation avec la police, tout immigré clandestin pourra obtenir une carte de sejour provisoire de 6 mois renouvelable"
    c'est pas que je porte les passeurs dans mon coeur mais ce type de proceder me degoute encore plus d'autant qu'il est a parier que l'etat n'hésitera pas a jeter ses gentil delateur hors de nos frontiere une fois les 6 mois passé.
    sans compter que pour la police une personne qui aide les sans papier peut etre considerer comme un passeur

    et dire que ce mec se reclamait du parti socialiste y a pas 2 ans :@ (il me manque un smiley vomi la ! )
     
  17. ramoca
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    ramoca "je suis ton père" :) Membre actif

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    Août 2007
    Test ADN: c'est reparti (même si c'était pas parti)

    :S
     
  18. Hoddy Evalb
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    Hoddy Evalb Banned from the Roxy Membre actif

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    Fev 2008
  19. anarchiste, internationaliste, auto-gestionnaire
    Tiens niouze, si tu veux :

    [​IMG]

    Les nazis n'étaient que des petits joueurs. Eux essayaient au moins de se cacher. (oui, je sais, c'est pas comparable, mais quand même, je serai le premier à participer le jour où on aura enfin l'occasion d'éclater le crâne de tous ces connards à coups de batte)
     
  20. jeunevoleur
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    jeunevoleur Membre du forum Membre actif

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    Mar 2008
    Manif NIMES CRA 28/02

    Manifestation contre les centres de rétention et l’enfermement A Nîmes le 28 fevrier 2009

    Manifestation !

    Avec un nombre croissant d’expulsions (29800 en 2008) et de plus en plus d’octrois de permis de séjours courts pour faire bosser à moindre coût, le ministère de l’immigration et de l’identité nationale est fier de sa gestion des flux de travailleurs étrangerEs.

    Exploiter. Enfermer. Expulser.

    Telle est la rengaine de la machine à mater les migrantEs. Il n’y a pas de "bonNEs" ni de "mauvaisES" immigréEs, mais seulement des politiques de répression et de divisions. Il est nécessaire de mettre en place des solidarités concrètes entre les pauvres, avec ou sans papiers (avec ou sans emplois…), pour saboter ce système qui nous écrase touTEs.

    RDV à NIMES pour un max de bruit le samedi 28 février 2009 à 17H. devant le centre social du quartier Mas de Mingue
     
  21. niouze
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    Nov 2007
  22. libertaire
    DESCENTE DE POLICE A EMMAUS A MARSEILLE

    Extrait AFP

    "Une perquisition a été menée mardi par la police aux frontières et le responsable du centre marseillais a été placé en garde à vue pendant six heures, a précisé à l’AFP Fathi Bouaroua, directeur de la Fondation Abbé Pierre Marseille.

    "Le responsable de la communauté Pointe-Rouge (un quartier de Marseille - ndlr) a dû répondre à une série de questions sur notre mouvement. Ensuite, les policiers l’ont accompagné dans la communauté pour recenser la présence de compagnons sans-papiers", a-t-il raconté.

    Des documents relatifs à la situation des personnes accueillies dans la communauté auraient été saisis par les policiers, affirme-t-on à Emmaüs.

    "Le parquet de Marseille a diligenté cette perquisition, c’est une décision politique", a estimé Fathi Bouaroua.

    Interrogé par l’AFP, le parquet de Marseille a refusé de communiquer sur cette affaire.

    "Quand on accueille quelqu’un qui souffre, on n’exige ni carte de séjour, ni carte d’identité. Il se peut donc que des compagnons soient en situation irrégulière", a expliqué Fathi Bouaroua."
    ps merci surlazone pour l'info j'etait persuader que le rdv etait devant le cra de nîmes (j'aurait eu l'air malin tout seul)
     
  23. niouze
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  24. libertaire
    beurp
     
  25. niouze
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    niouze Membre du forum Expulsé par vote

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  26. libertaire
    jusqu'ou iront il ??
     
  27. niouze
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  28. libertaire
    ...
     
  29. niouze
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    Nov 2007
  30. libertaire
    pour info tizi ouzou c'est en kabilie
     
  31. niouze
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  32. libertaire
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  33. niouze
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    niouze Membre du forum Expulsé par vote

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    Nov 2007
  34. libertaire
    allez derniere petite info qui me tient plus a coeur car j'avait participer a son soutien
    abdelkader beraï a été expulser en douce par la prefecture de l'herault car un soutien actif c'etait fait autour de lui(de par les etudiant, la cnt, sud et ud cgt 34) en effet cette personne sans papier depuis 2004 parlait français et surtout travaillait dans le batiment (son employeur etait "prêt à l'embaucher dès qu'il serait régularisé" c'est a dire qu'il rentrait dans les critere donner par le gouvernement pour pouvoir etre regulariser
    malgrer sa la prefecture a preferé 'expulser ce maçon algérien en cachette, mardi 17 février au matin, sans prendre la peine de prévenir qui que ce soit. de peur surement qu'une mobilisation s'organise

    le cas d'abdelkader n'est malheureusement qu'un parmis tant d'autre ....
     
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