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  1. Pour consulter le Webzine : https://www.libertaire.net/articles

Actualité militante Guerre aux pauvres.

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par jeunevoleur, 11 Mai 2011.

  1. ninaa
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  2. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste

    Texte déjà paru sur Instagram de sécurité toi même
    Note
    Sécurité toi-même,
    agissons ensemble pour notre sécurité afin d’en finir avec les contrôles d’identité et autres pratiques policières abusives!
    .
    Pour nous rejoindre ou témoigner :
    0758488678 - sé[email protected]
    .
    .
    Notes
    [1] Une chaise = 20 euros; une chicha = 30 euros en moyenne; amende tapage diurne = de 68 à 180euros
     
  3. ninaa
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  4. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    A PARTIR DU PREMIER JANVIER, LE PASSAGE AUX URGENCE EST PAYANT
    décembre 26, 2021

    Nantes Révoltée - A PARTIR DU PREMIER JANVIER, LE PASSAGE AUX URGENCE EST PAYANT
     
  5. ninaa
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  6. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Appel de l’AG des chômeurs·euses et précaires du 10 mars : Face aux contrôles et aux radiations à la CAF et à Pôle emploi, ne pas se laisser faire et lutter. Organisons-nous !

    Avril 4, 2022 – Par Paris Luttes

    Le candidat Macron annonce vouloir conditionner le versement du RSA à une activité à mi-temps «soit de formation en insertion, soit d’emploi», payée au-dessous du SMIC et sans droit social.

    Fumeuse, cette annonce électorale dessine néanmoins une trajectoire logique, de la réforme du Code du travail à celle de l’assurance chômage, en passant par la mise en place d’une protection sociale coercitive, qu’une surveillance numérique diffuse, généralisée, rend possible. Les croisements automatiques des données des employeurs, des impôts, de la CAF et de Pôle emploi engendrent un premier niveau de contrôle a priori, étendu à l’ensemble des usagers. L’activité administrative étant réorientée dans un sens répressif, sous l’injonction des directions, un nombre croissant de personnes se trouvent effectivement contrôlées par la CAF et l’enquête recouvre un champ toujours plus large et plus intrusif (données bancaires, bornage téléphonique, adresse IP, etc.).

    En parallèle, le gouvernement Macron renforce les contrôles sur la recherche d’emploi [CRE] des chômeur·ses inscrits à Pôle emploi, engendrant l’explosion des radiations et du non-versement punitif des droits sociaux. L’arbitraire est manifeste : un chômeur se voit radié pour un mois car il a envoyé 29 candidatures en courrier recommandé sans passer par le site internet de Pôle emploi. Un autre l’est aussi, alors qu’il a envoyé une trentaine de candidatures exclusivement par voie numérique. La direction de Pôle emploi entend contrôler majoritairement les personnes qui ont travaillé antérieurement dans les secteurs dits «en tension», c’est-à-dire dans lesquels le patronat anticipe des difficultés de recrutement – le plus souvent, du fait de conditions de travail très dégradées. Depuis cette annonce, on se demande si on ne va pas bientôt nous imposer d’aller faire du bénévolat dans ces secteurs…

    Cette «promesse» électorale marque en tout cas un changement du régime de contraintes qui s’exerce sur nous, et dont le refus peut nous réunir toustes.

    «France travail»… quelles que soient les conditions d’emploi
    La substitution annoncée de «France travail» à «Pôle emploi» annonce la couleur. Là où l’emploi suppose quelque chose comme des droits, un contrat et un salaire, le travail ne renvoie qu’à une injonction, à une activité sans droit et sans garantie.

    La perspective de «France travail», c’est celle de l’accroissement continu du niveau de coercition qui s’exerce sur nous en contrepartie d’allocations versées sous marchandage d’une mise au travail forcée, ou d’un travail «totalement libre» et effectué «dans des conditions normales», selon Macron, c’est-à-dire en réalité dans un contexte de durcissement des rapports d’exploitation et de démaillage des droits sociaux.

    A Pôle emploi, la direction organise les manquements des chômeur·ses pour mieux justifier de leur radiation : l’augmentation du nombre de contrôles ne suffisant pas, les SMS automatiques de rappel des rendez-vous ont été supprimés il y a un mois. La dégradation accélérée des conditions de travail des agents reflète elle aussi ces évolutions. Des conseiller·ères sont sanctionné·es au motif qu’ils et elles feraient «bénéficier d’avantages indus» les chômeurs, lorsqu’ils et elles tentent d’éviter leur radiation. Dans d’autres lieux, des équipes s’organisent pour saper la «culture de vigilance» que la direction voudrait imposer.

    Face à la «culture du contrôle», une résistance collective s’amorce
    Une première action a eu lieu le 17 mars, avec l’occupation d’un Pôle emploi à Paris et l’organisation d’une assemblée générale sur le site. Les récentes annonces d’un candidat Macron sûr de sa réélection – concernant la protection sociale, les retraites… – ne sont qu’un avant-goût de ce qui nous attend. Nous savons déjà ce qui va nous arriver, discutons ensemble dès maintenant, renouvelons nos pratiques pour mieux contrer le contrôle, retrouvons-nous pour organiser une riposte collective et obtenir de vraies victoires!

    • Rassemblement contre les contrôles à la CAF de Créteil mardi 5 avril à 10h30, 2 Av. du Général de Gaulle, Créteil (Créteil-Préfecture)
    • 3e AG publique contre les contrôles à la CAF et à Pôle emploi, jeudi 14 avril 18h30 à la Bourse du travail, salle Jean Jaurès, 3 rue du Château d’eau, 75010 Paris (République)
    Contact, infos, témoignages : 06 09 66 56 20 / [email protected]
     
  7. ninaa
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  8. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Entrée en application en octobre 2021, la réforme de l’assurance chômage va réduire considérablement le montant des allocations touchées par les travailleurs et travailleuses saisonniers. Voici quelques astuces pour tenter d’en atténuer le plus possible les effets.

    Attention ! Si vous êtes travailleurs ou travailleuse saisonnier.ères, que vous avez travaillé en novembre, décembre et janvier, que vos droits au chômage sont épuisés et que vous vous apprêtez à prendre un emploi en juin, juillet et août, vous pourriez bien tomber de haut. Le montant des allocations que vous obtiendrez à l’issu de ces six mois travaillés sera bien plus bas que celui auquel vous auriez pu prétendre avant la réforme de l’assurance chômage.

    Chômage : combien allez-vous perdre après le 1er octobre ?

    Pour rappel, dans votre cas, depuis que la réforme mise en place par Elisabeth Borne est rentrée en application (1er octobre 2021) le montant de l’allocation de retour à l’emploi (ARE) n’est plus calculé sur la base de ces 6 mois où vous avez travaillé, mais en prenant en compte la totalité de la période allant de novembre à août, soit 10 mois. Vous ouvrirez donc des droits pour 10 mois, contre 6 auparavant, mais votre allocation mensuelle sera réduite.

    Précisons au passage qu’il vous faut bien 6 mois de travail à temps complet désormais pour ouvrir des droits, contre 4 avant la réforme.

    Les saisonniers, premières victimes de la réforme du chômage
    C’est l’esprit même de cette réforme : l’ARE est désormais étalée sur une période plus longue et le montant touché mensuellement est donc moindre. L’objectif, d’ailleurs assumé par gouvernement, est de contraindre les « permittents » (travailleurs qui alternent entre des périodes de contrats courts et des périodes de chômage) à reprendre le travail au plus vite…en ne leur permettant plus de vivre de leur allocation. Il est aussi de faire des économies, car en allongeant la durée d’indemnisation, davantage de chômeurs retrouvent un travail avant d’épuiser leurs droits, ce qui fait toujours moins d’argent à sortir des caisses.

    Une bonne opération pour le gouvernement, moins pour les chômeurs. Selon les projections de l’Unédic, la récente réforme pénaliserait 1,15 million de personnes lors de la première année d’application et leurs allocations baisseraient en moyenne de 17 %. Plus dangereux encore : 400 000 personnes subiraient une baisse de 40 %. Les plus touchés d’entre eux ? Les saisonniers : 1 million de personnes selon les chiffres du ministère du travail.

    Dans le Morbihan (56), la CGT chômeur a ainsi décidé de prendre le problème bras le corps. Il faut dire que la Bretagne, région touristique, accueille nombre de travailleurs et travailleuses saisonnier.ères. « Beaucoup d’entre eux n’ont pas encore été confrontés à la baisse de leur ARE. Tout le monde ne se rend pas encore compte des effets de la réforme et notre premier rôle est de les informer », soutient Vladimir Bizet-Guilleron, militant à la CGT chômeur 56.

    Outre une campagne d’affichage massive pour prévenir de la bombe à retardement que constitue la réforme pour les saisonniers, le syndicat dispense de précieuses astuces pour tenter d’échapper à ce qu’il nomme la « décote Macron anti-précaire ». C’est-à-dire la réduction du montant de l’ARE dû à la dernière réforme de l’assurance chômage.

    Viser les six mois d’emploi sans discontinuer
    Comme, depuis la réforme, la période permettant d’ouvrir des droits est de 6 mois (et non plus 4), la meilleure stratégie pour celles et ceux qui n’ont pas encore de droits ouverts est de travailler au moins 6 mois consécutifs pour ouvrir des droits sans décote, résume le document.

    Il ne s’agit pas de trouver un seul et même contrat de six mois, cela étant pratiquement impossible puisque les saisons touristiques ou agricoles durent rarement autant. Mais l’idée reste de limiter, (en enchaînant 2 ou 3 contrats?) pendant ces six mois, le nombre de jours chômés entre les différents contrats. Ainsi vous échapperez largement à la décote.

    Pour ne pas être piégé par un patron toxique et/ou dans un emploi aux conditions de travail intenables et aux patrons CGT chômeur 56 a une autre astuce.

    Avant votre embauche, il est possible, à l’initiative du salarié, de réaliser une période de mise en situation en milieu professionnel. C’est une convention Pôle emploi, pendant laquelle vous n’êtes pas salarié. Ce n’est donc pas une période qui peut créer de décote Macron anti-précaires.

    La stratégie n’est toutefois pas infaillible, le syndicat prouve (en fin d’article) que même en alternant 6 mois de travail complet et six mois de chômage pendant toute une vie, la « décote Macron anti-précaire » finirait par vous tomber dessus au bout de 8 ans de travail. Cela est dû au mois de carence, mois non indemnisé entre votre contrat de travail et la réception de votre allocation, qui finit par faire coïncider le moment de calcule de vos nouveaux droits avec une période de chômage. Rendant inévitable un calcul défavorable.

    Ecouler ses reliquats de chômage
    Pour ceux qui ont des reliquats de chômage (droits ouverts mais non épuisés car vous avez enchaîné un autre contrat de travail avant de les écouler), la tache se complique. Et le mieux reste de les écouler avant d’accepter un nouveau contrat.

    En effet Pôle emploi vous versera ces reliquats entre vos différents contrats saisonniers, dès que vous aurez une période chômée. Tant qu’ils ne seront pas épuisés ils vous empêcheront d’accéder au calcul des nouveaux droits.

    A priori, ce n’est pas forcément un problème, puisque ces reliquats peuvent constituer une allocation tout à fait satisfaisante. Sauf que les soucis arrivent lorsque le reliquat est épuisé et que vient l’heure de calculer de nouveaux droits.

    A ce moment là, Pole emploi prendra en compte les 24 derniers mois (36 pour les allocataires de 53 ans ou plus) dans le calcul de votre ARE ! Parmi eux, il y aura fatalement des périodes chômées – pendant lesquelles vous avez touché le fameux reliquat. Bilan : la période sur laquelle est calculée votre ARE excède à nouveau celle de vos seuls contrats de travail…et vous toucherez une allocation amoindrie.

    « Concrètement, un saisonnier au SMIC aura à terme une allocation entre deux contrats qui passera de 950€ à 720€ par mois », estime la CGT chômeur 56. Ironie du sort, chercher à épuiser ses reliquats avant de commencer un nouveau contrat revient à rester volontairement au chômage…tout ce que semblait vouloir éviter Elisabeth Borne.

    Malgré ces astuces, la réforme de l’assurance chômage contraint bel et les saisonniers à des contorsions intenables sur le long terme.

    De nombreuses personnes travaillent en tant que saisonnier, non pas par choix mais par défaut. Ils ne choisissent pas leurs périodes travaillées. D’autres ont absolument besoin de périodes d’inactivité pour reconstituer leur force de travail, conclut le syndicat.

    Saisonniers : astuces pour faire face à la réforme de l’assurance chômage – Info Libertaire
     
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  9. ninaa
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  10. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Dix raisons pour lesquelles la nouvelle loi anti squat et anti locataires est dégueulasse – Info Libertaire

    Le projet de loi contre « l’occupation illicite des logements », porté par le député Renaissance Guillaume Kasbarian, examiné ce lundi à l’Assemblée nationale, n’est pas avare en mesures de répression de la pauvreté : extension des expulsions administratives en 48 heures aux occupations de logement vacants, possibilité de résilier un bail dès les premiers impayés en pleine crise sociale, assimilation d’une occupation de logement sans droit ni titre à du vol etc… Le Poing vous présente dix raisons pour lesquelles la nouvelle loi anti squat et anti locataires est dégueulasse.


    1. En France près de 8% des logements sont vides, soit trois millions de logements vides
    2. Dans beaucoup d’endroits, l’accès à la location est quasi impossible : il faut un CDI et trois fois le montant du loyer- Si on gagne moins de 1700 euros, bon courage pour trouver une location correcte !
    3. Les seuls logements abordables sont des logements sociaux pour lesquels les délais d’attente sont délirants : 36 mois à Montpellier – Comment fait-on quand on est à la rue.
    4. Les conditions pour accéder à un crédit permettant d’accéder à un logement sont délirantes : il est très difficile d’accéder à un prêt si on n’a pas un apport de dizaines de milliers d’euros et un CDI
    5. Il est difficile de trouver un logement et ceux qui y parviennent payent leurs loyers très chers, trop cher, engraissant des multi-propriétaires.
    6. La loi anti-squat, sous couvert de protéger les « petits propriétaires », pénalise le squat faisant du fait de se loger dans un logements vide, quand n’a pas de logement un délit de 3 ans de prison : c’est de la criminalisation de la misère et la liberté de mourir de froid dans la rue dans le respect de la loi
    7. La loi anti-squat met une pression délirante sur les locataires : résiliation automatique du bail dès le premier mois impayé : que se passera-t-il quand les gens devront choisir entre payer l’électricité et leur loyer ?
    8. Dépénalisation des milices anti-squat : le fait de constituer une milice pour expulser squatters et locataires ne pouvant payer un loyer serait désormais puni d’un an de prison au lieu de trois. C’est un encouragement en bonne et due forme aux milices.
    9. Sous couvert de défendre les « petits propriétaires », c’est le grand capital qui est défendu : la plupart des logements privés sont loués par de riches multipropriétaires. Le cas du pauvre papy à l’EPAHD qui se fait squatter son logement est l’arbre qui cache la forêt de riches rapaces s’engraissant sur le dos des locataires
    10. Le logement est un droit élémentaire : il devrait être gratuit, pas aux mains du capital immobilier et des banques.
     
  11. ninaa
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  12. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Interview du collectif de précaires à Lille
    Interview du collectif de précaires à Lille

    Janvier 21, 2023 – Par Organisation Communiste Libertaire (OCL)

    CA : Tout d’abord, pouvez-vous revenir sur l’action du 31 octobre dernier et sur qui vous êtes ?

    En octobre les grèves (notamment des raffineries) ont foutu pas mal de gens dans les rues. A la fin d’une manif on s’est retrouvé en AG à se demander ce qu’on pouvait faire dans ce mouvement. De là, la question de la réforme chômage et le harcèlement des allocataires RSA a été posée. Pas mal d’entre nous étaient confrontés à ces dispositifs de contrôle, du coup assez spontanément nous est venu l’idée d’aller faire un tour dans les tout-nouveaux locaux du département, la MDIE (maison départementale de l’insertion et de l’emploi). C’est la nouvelle instance de contrôle social prévue pour nous harceler et bien sûr nous radier si on ne courbe pas l’échine. D’autant que trois jours avant qu’on aille leur rendre visite, le président du département se la racontait dans un tweet en disant qu’il était heureux d’annoncer, avec le ministre du travail que le Nord allait être un département test pour faire bosser gratos les allocataires du RSA, 15 à 20h par semaine, s’ils veulent garder leurs allocations. Donc, à une vingtaine, nous sommes allés à la MDIE, on a chanté, distribué des tracts aux employé-es mais aussi aux allocataires avec qui on a pu discuter. Au bout de 15 minutes on est ressorti, se disant qu’on s’était fait entendre de la direction.

    CA : Depuis l’action, y-a-t-il de la répression ?

    Après l’action les flics ont écrit une dépêche reprise par l’AFP qui expliquait que le département avait organisé une cellule psychologique en inventant qu’il y avait eu des violences, ce qui n’a bien sûr pas été le cas. Le département a porté plainte, la police scientifique est venue faire « des prélèvements » pour nous identifier… Ça nous a doucement fait rigoler, mais surtout on s’est dit qu’on touchait à une corde sensible et qu’ils n’avaient pas du tout envie que des précaires s’organisent. Par leurs communiqués mensongers dans la presse, ils ont voulu nous intimider et dépolitiser notre action, mais au final cela a provoqué l’effet inverse : des messages de soutien nous sont parvenus de collectifs à travers toute la France et des médias camarades ont diffusé notre contre-communiqué.

    CA : Aujourd’hui, deux mois après, quel est votre bilan de l’action et quelles sont les perspectives de votre collectif ?

    Nos perspectives…la fin de la misère et de l’exploitation ! Et continuer à proposer des AG et des actions collectives !

    CA : Peut-on vous rejoindre ? Vous aidez ? Y-a-t-il des passerelles avec d’autres collectifs locaux ou nationaux ?

    Oui, on reprendra les réunions à la rentrée de janvier, et des contacts au niveau national sont en cours.



    CA : Dans votre communiqué, vous défendez bien évidemment les bénéficiaires du RSA – en rappelant que ce n’est pas le Pérou – mais vous dîtes aussi que « nos intérêts sont communs avec ceux des salarié-es car sans RSA c’est les salaires qui seront tirés vers le bas ». Pouvez-vous détailler vos analyses et revendications et parlez des convergences réalisées ou possibles avec le « monde du travail » ?


    Même si les précaires sont les premiers à prendre leur plan de paupérisation en pleine gueule, tout le monde sait que l’inflation touche l’ensemble des salarié-es, et que le patronat a comme objectif constant de baisser le « coût du travail ». Sans RSA ce sont des millions de personnes qui seront obligés d’accepter des boulots de merde, payés des miettes, et bien sûr ça fera baisser dans son ensemble le coût de la main d’œuvre. Au sein du collectif, nous n’avons pas toutes et tous le même statut, certains sont au RSA, d’autres au chômage, en contrats à mi-temps ou ayant l’AAH (allocation adulte handicapé). En tout cas, nous sommes tous des travailleurs précaires et nous connaissons le monde du travail et sa pression sociale. De plus, certain-es d’entre nous ont pris part aux différents mouvements sur les réformes du chômage ces dernières années, parfois en lien avec

    les intermittent-es. Ils étaient aussi présent-es à l’action à la MDIE.



    CA : Toujours dans ce communiqué, vous posez la question de « savoir se vendre … mais pourquoi ? » en citant notamment la crise climatique en cours. Vous voulez une rupture avec le capitalisme, « pour changer radicalement nos modes de production ». Quelles sont vos inspirations et idées dans ce sens ?


    Depuis que nous sommes nés, nous entendons à intervalle régulier que le capitalisme est en crise … Ce que nous observons autour de nous, c’est avant tout une paupérisation des prolos et en parallèle un marché du luxe qui se porte à merveille, du moins pour l’instant. Mais plus que jamais nous ne pouvons-nous limiter à appréhender la lutte qu’à travers les thèmes d’une « meilleur répartition des richesses ». Il est clair qu’au sein du capitalisme, les moyens de production ne peuvent avoir d’autres objets que de servir un régime d’accumulation infini totalement incompatible avec les impératifs qu’imposent le changement climatique. Plus longtemps la bourgeoisie dirigera ce monde pire sera la catastrophe ! Il ne peut en être autrement dans le régime d’accumulation et de

    concurrence qu’est le capitalisme. Si la survie de l’humanité est désormais questionnée, les conditions de survie d’une partie du prolétariat mondial sont déjà engagées. Donc, dans la même dynamique, s’ajoute à la question de l’émancipation de l’exploitation une question de survie.

    Il est temps de partir à l’assaut du ciel, avant qu’il ne nous brûle !

    CA : On se prépare à des nouvelles attaques bourgeoises contre l’assurance-chômage, les retraites. Quelle est votre lecture de la période ? Côté capitalistes mais aussi dans notre camp qui doit se préparer à résister.

    Espérons que cet hiver soit chaud… Face à l’offensive bulldozer du capital, on n’a pas d’autres choix que de s’organiser collectivement pour ne pas être seul-e face à tout ça, et surtout pour avoir plus de force et d’impact.



    Source:Oclibertaire.lautre.net
     
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