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Les anarchistes espagnols dans la résistance au nazisme

Discussion dans 'Anti-fascisme et luttes contre l'extrême-droite' créé par ninaa, 14 Novembre 2021.

  1. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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    France
  2. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Complément bibliographique

    • J. Borras, Politicas de los exilados españoles, 1944-1945, Paris, Ruedo Ibérico, 1976.
    • A. Tellez Sola, Sabaté, Toulouse, Repère-Siléna, 1990.
    • Les anarchistes espagnols dans la tourmente (1939-1945), Bulletin du Centre international de recherche sur l’anarchisme, Marseille, 1er trimestre 1989.
    • F. Montseny, Seis años de mi vida (1939-1945), Barcelone, Ed. Galba, 1978.
    • D. Wingeate Pike, Jours de gloire, jours de honte : le parti communiste d’Espagne en France…, Paris, SEDES, 1984.
    (1) Confédération nationale du travail (CNT) qui constitue l’organisation syndicale, la Fédération anarchiste ibérique (FAI) et la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL). Elle est la section espagnole de l’AIT (Association Internationale des Travailleurs).

    (2) Solidarité internationale antifasciste (SIA) est une organisation de soutien à la lutte antifranquiste créée par la CNT espagnole. Après la guerre, des personnalités comme Jean Rostand, Louis Lecoin et Albert Camus adhèrent à SIA

    (3) Dans les organisations libertaires espagnoles, le plénum réunit les délégués mandatés par leurs régions respectives et les organes représentatifs de l’organisation (tel le Comité national) dont le mandat et le travail est alors vérifié. Le plénum gère administrativement l’organisation, donne des directives et peut prendre des décisions ponctuelles.

    (4) Déclaration du plénum de Marseille du MLE (déc 1943) (5) Une comarcal est un regroupement de fédérations locales de la CNT-AIT espagnole, que l’on pourrait comparer, par la taille, à une union départementale.

    (6) Sur le réseau Pat O’Leary, voir Henri Michel, La guerre de l’ombre, Paris, Grasset, 1970.

    (7)Bigeard livre dans ses souvenirs : « Il faudrait un livre entier pour raconter dans le détail ce mois d’août dans la résistance : le courage des Esapgnols, le comportement de mon équipe, les démélées avec certains FFI, FTP en particulier, l’accueil chaleureux des populations. Gonflé à bloc, toujours à la pointe des combats, le commandant espagnol Royo veut m’emmener avec lui pour lutter contre Franco. « Je te nomme général. ». Brave Royo. J’apprendrai qu’il sera tué quelques mois plus tard » – Général Bigeard. de la Brousse à la Jungle – Hachette.

    On voit comment les « libérateurs » ont remercié le dévouement des militants espagnols : en les laissant se faire tuer par Franco, pendant qu’eux se lançaient dans les guerres coloniales en Indochine ou en massacrant les algériens à Sétif … Le dévouement des espagnols de l’ombre méritait certainement un livre, mais Bigeard n’en a jamais eu le temps, préférant décrire ses aventures de boucher sous les tropiques, ou il put se donner le beau rôle …

    (8) Ce journal de marche est reproduit par Antonio Villanova dans son livre Los Olvidados, Paris, Ruedo Iberico, 1969, pp. 371-450.

    (9) Camillo Berneri, anarchiste italien et Andres Nin, leader du Partido obrero de unificacíon marxista (POUM) furent assassinés à la suite des événements de la centrale téléphonique de Barcelone, en mai 1937, lorsque les communistes lancèrent une offensive contre le POUM et la CNT-FAI.

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    LES ANARCHISTES ESPAGNOLS DANS LA RESISTANCE AU NAZISME – Actualité de l'Anarchosyndicalisme
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