Réduction collective du temps de travail vous avez dit?

Et si, en plus, il fabrique juste le bic nécessaire au lieu des deux bics dont le deuxième ne sert pas, il bossera que 2 heures par semaine.
Cool. J'ai tout compris

Et finalement à quoi ça sert de fabriquer ce bic puisque le mien marche encore ?

 

Très sympa ce qu'ils font. D'ailleurs si on pouvait carrément d'être payé à l'heure mais simplement pour un travail et sortir plus tôt ou arrivé plus tard en ne produisant que ce qui est nécessaire, le temps qu'on gagnerait...surtout que de toute façon on va prendre le temps sur le lieu de travail.

 

Et si tout le monde évitait d'être payé, ce serait pas mieux ?

 

Décroissance, "friotisme", aménagement humaniste et "écologique" de l'économie (nulle part il n'est mentionné que l'exploitation détruit "l'existence réelle" des animaux non humains)...
Tout un programme ultramoisi.

 

Je discutais avec des copains sur cette idée du contrat social qui est censé nous lier. Pour moi il doit garantir entre autre un travail à chacun. Mais un travail se résume à être utile aux autres. Un mec qui joue de la musique dans la rue, fait l'entretien de la maison d'une petite grand-mère qui ne peut plus le faire, c'est un travail. Actuellement on voit de plus en plus de bénévole dans des secteurs où ce devrait être des gens en pleine force de l'âge (il n'y a aucune critique de leur investissement). Notre planète serait bien plus propre et en bonne santé si on passait plus de temps à travailler pour des choses qui en valent la peine. Je me rend compte d'ailleurs de la chance que j'ai de ne pas travailler dans un secteur marchand où on me fixerait des objectifs de vente ou de production.

Par contre je ne sais pas si vous connaissez le service civique, car on a eu une idée brillante là !!! une indemnité de 600 euros pour un travail allant de 24h à 44h...si si le salaire ne varie pas avec le temps de travail. Et plein d'asso utilise des jeunes et les paient au lance pierre pour faire le taf.

 

Mon avis est que ce n'est pas sur le travail en soi qu'il faut réfléchir puisque nous avons tous et toutes envie ou besoin de créer des choses et que nous sommes pour la plupart prêts à faire les efforts pour.
Le problème n'est pas le travail mais le travail salarié qui est le fondement de la société capitaliste et la base de l'exploitation des uns sur les autres.
La réflexion doit donc se porter donc pas sur une réduction du temps de travail dans le cadre de ce salariat mais sur la rémunération monétaire du travail.

 

Désolé Fanya, mais ça veut dire quoi friotisme ? Et j'ai pas bien compris ton propos, tu attaques le discours de ces personnes sur le travail parce qu'il ne parle pas des animaux ?

 

Tout est question de répartition : de la richesse d'une part et du coup du temps qu'on passe à la produire. On est tous unanimement d'accord qu'avec l'absence d'exploitation il n'y aurait pas de pauvre et on bosserait moins.

 

En ce qui me concerne, je ne suis pas d'accord avec cette façon de voir les choses notamment sur la "répartition" ( à qui ? Comment ? Par qui ? )

Je pense qu'il s'agirait plutot de rendre à la collectivité les ressources naturelles et de faire appel à la volonté de chacun-e pour produire en fonction des besoins réels.
Mettre enfin le résultat de cette production à disposition libre.

 

Je dois pas te comprendre car j'ai l'impression qu'on est d'accord.

 

Peut-être.
Je vais préciser ma pensée par rapport à ce que j'ai cru comprendre dans ton message précédent:

Si on parle de "répartition" ça veut forcément dire que certain-e-s seront chargé-e-s du partage. Et ceux-celles là deviendront invariablement des bureaucrates. Et si c'est une collectivité qui s'en charge cela impliquera une dictature d'une majorité sur le reste de la communauté .
Deuxième chose : si on parle de "coût de production" cela veut dire que l'on quantifie le travail et pour cela il faudra une unité de quantification qui est aujourd'hui "l'argent" ( mais qui peut être aussi des bons de travail comme certains collectivistes l'ont proposé ).
Mais si on utilise ce moyen de quantification alors il va forcément y avoir une accumulation de capital et donc impossibilité de sortir du cycle capitaliste ( qu'il soit libéral ou d'état )

Je ne sais pas si je suis plus clair ?

 

Si. Mais pour moi on peut s'entendre pour répartir, et je te rejoins sur le fait que changer le système n'implique pas nécessairement de changer les mécanismes sous-jacent qui sont à la cause du problème: appropriation de la richesse collective, domination ou décision unilatérale, etc.

Après mettre à disposition les ressources impliquent un certain niveau de conscience qu'on a pas encore atteint car on ne se fait pas confiance, on pense toujours que certains vont abuser et donc on rentre dans un système de concurrence, de domination. On est encore loin du partage

 

Je crois surtout que l'on se rend pas compte du bénéfice extraordinaire que nous pourrions avoir en collectivisant les ressources naturelles et en faisant appel, au talent de chacun-e pour créer ce dont nous avons besoin.
Ceci de façon volontaire bien évidemment.
Il y a une autre discussion en ce moment concernant une inspectrice du travail qui a eu des problèmes avec son chef après un contrôle chez Tefal. C'est un exemple de l'énergie, du temps, de l'intelligence que nous perdons à faire du bénéfice financier pour produire ( souvent des choses inutiles , mais une poêle Tefal est utile si elle n'attache pas (!) ) mais aussi à contrôler, à juger, à soigner des bobos qui auraient pu être évités sans participer à ce système absurde.
Si on sortait du système capitaliste, les richesses seraient multipliées par dix, cent ou mille et sans doute plus encore parce que les énergies, les intelligences et les efforts volontaires seraient utilisés à bon escient.
Le problème serait peut être alors différent : ne pas produire pour rien, gâcher, polluer. Mais avec une bonne coordination, ce serait pas si difficile.
Mais bon, comme il a été dit tout à l'heure: " l'espèce humaine est sans doute la pire qui existe sur cette planète."
Alors il est probable qu'on continue à se faire c... encore longtemps.

 

Les trois gars sur les vidéos sont vegans ?
Ci c'est ce que j'ai compris alors,
Respect !
Faut dire qu'avec les superbes frites que vous avez en Belgique , c'est moins dur.

 

Quand j'étais en Belgique, j'ai trouvé qu'il y avait tout de même pas mal de baraques à frites un peu partout. J'ai d'ailleurs un souvenir ému d'un cornet de frites avec de la sauce piccallili.
Tiens ça me donne faim.