Réduction collective du temps de travail vous avez dit?

Je me demande bien comment on va pouvoir revenir au débat de la réduction du temps travail en repartant des patates frites.
Oui je sais : j'avais eu l'idée, il y a quelques temps, de planter des légumes sur le bord des routes afin qu'on puisse se servir directement et avoir à bouffer gratos.
Ça réduirait le temps travail ça.
Des patates sur les bords des routes en libre accès.
Ce serait pas mal.
Reste à régler le problème de l'huile pour faire les frites.
Je vais y réfléchir.

 

Friotisme ou friotiste, càd adepte des "théories" élitistes de Bernard Friot.
On lit des propos défendant "le droit inaliénable à un salaire inconditionnel". Sans aller jusqu'à remettre en cause l'idée de droit qui n'est pas défendable d'un point de vue anarchiste, c'est une "théorie" inventée par des libertariens et des sympathisants nazis.
Non à la "dictature de l'emploi" mais oui à la pauvreté de l'allocataire universel. De la misère aménagée voire autogérée qui se veut chic, c'est presque chrétien comme "paradigme".

Non pas seulement les animaux. Mais faut bien admettre que la "question animale" ou "spéciste" est rarement prise en compte chez les "révolutionnaires". Ou est vite jugée secondaire comme le racisme, le sexisme etc. Or des animaux nous en sommes...

En fait leur discours se veut novateur mais il n'en est rien. C'est une prose bien connue et dans laquelle des mots ont été remplacés par d'autres et ne font qu'ajouter de la confusion à la confusion. Moi quand je lis "re-valorisation des savoirs-faire", "destruction du vivant", "co-propriété d'usage" et autre formules creuses mais significatives comme "croissance mortifère", le tout recouvert d'un vernis d'"écologie" et d"'autonomie désirante", je sais à qui j'ai à faire : des confusionnistes à la vision du monde rétrograde. Je suis d'ailleurs assez étonnée de ne pas trouver de références à Etienne Chouard sur leur site.

Quant au travail étymologiquement cela renvoie à des instruments de torture dans presque toutes les langues "indo-européennes". Ce n'est pas seulement le salariat qui fait chier mais le travail qui n'est pas qu'une activité mais une catégorie qui subsume des tas d'activités. Si toute activité est du travail, quelle activité n'en est pas ? Est-ce que dormir, glander, flaner, faire l'amour, baiser est du travail ? (exception faite au "travail du sexe")

 

Rien que ça, tu y vas pas un peu fort là ? Moi je vois des personnes engagés qui essayent de faire prendre conscience aux gens que le paradigme capitaliste productiviste nous transforme en gentil servant, que le capitalisme amène la destruction de notre écosystème, etc. Je vois pas en quoi c'est confusionniste ? Peux-tu l'expliquer ? Et en quoi c'est rétrograde ?

 

Il ne s'agit pas de nier que ce sont "des personnes engagés qui essayent de faire prendre conscience aux gens que le paradigme capitaliste productiviste nous transforme en gentil servant, que le capitalisme amène la destruction de notre écosystème, etc.".
Ca on peut le faire de diverses manières sans confusionisme. Mais c'est ce qu'ils font en mélangeant des idées telles que salaire inconditionnel, décroissance, revalorisation de savoirs-faire, soit des idées rétrogrades ou seulement progressistes en apparence, et d'autres "radicale" telles que l'autonomie désirante etc. C'est inconciliable sauf d'un point de vue confusionniste, d'autres diraient "indigné", "insoumis" ou encore "nuit deboutiste", des marxistes diraient "petit-bourgeois".
Et comment concilier "re-valorisation des savois faire" qui sont du travail et "libération du travail" ? Ca n'a pas de sens. En tt cas c'est pour le moins contradictoire.
Mais au fond comment ne pas rigoler quand on lit "autonomie" et "faire prendre conscience aux gens" ? (si t'es pour l'autonomie t'es pas pour "conscientiser" les gens"). D'autant plus quand ces individus aux idées soi-disant subversives revendiquent un droit càd une faveur de l'Etat ?

 

Je suis plutot d'accord avec tout ce que tu dis sur le salaire universel, la misère aménagée et pseudo égalitaire au vernis écologiste que représente ce courant de pensée un peu en vogue en ce moment dans les milieux autorisés.

Je ne peux que constater aussi que même bon nombres d'anarchistes font souvent passer leur plaisir de manger "un bon steak de bœuf" ( ah ils aiment trop ça ! ) avant d'admettre qu'ils-elles participent à la pire exploitation qui soit : élever des êtres vivants doués d'intelligence et de sensibilité pour les dévorer. Le plus énervant est qu'ils arrivent à faire passer ceux-celles qui refusent de le faire pour des bobos voire des reacs.
Mais bon ....

Concernant "le travail", je crois qu'il s'agit de vocabulaire. Si on considère que le travail est une activité indispensable à sa survie, celle qui nécessite de manger pour rester vivant, ( ce qui est le cas dans le système actuel ) alors oui, dans ce sens, il est à bannir.
Mais si on en supprime la quantification financière et qu'on le considère comme une activité créatrice et volontaire, alors il prend un aspect positif puisque nous aimons tous et toutes faire des choses de toutes sortes ( même si cela demande des efforts )
Mais peut-être, pour éviter les mauvais souvenirs, faudra-t-il appeler " le travail " autrement s'il est débarrassé un jour (rêvons un peu) de sa valeur d'échange.