Les junkies d'Adolf Hitler

Une histoire méconnue


Les junkies d'Adolf Hitler

En 1938, un laboratoire allemand met au point la Pervitin, nouvelle forme ultra-puissante de méthamphétamine. Une drogue connue aujourd'hui sous le nom de crystal, qui va devenir une arme de guerre nazie. Documentaire diffusé ce soir sur LCP.

Les soldats nazis étaient-ils tous complètement drogués ? C’est la question que pose un documentaire diffusé ce soir sur LCP. En 1938, un laboratoire allemand met au point une nouvelle forme très puissante de méthamphétamine : la Pervitine. C’est un médicament, en vente libre dans les pharmacies, disponible sans ordonnance. La campagne de publicité qui l’accompagne en fait très vite un produit très répandu dans la société civile : les gens l’utilisent pour lutter contre la fatigue et favoriser la concentration. Un chocolatier berlinois a même l’idée d’en mettre dans des pralines ! Et les médecins militaires de l’armée allemande ne vont pas tarder à y voir un intérêt : la Pervitine va être distribuée massivement aux soldats. Même quand ce produit va être considéré, par la suite, comme une drogue et ne sera plus disponible en vente libre, il sera consommé massivement pas les officiers et les soldats.

La drogue du Blitzkrieg
Le rôle de la drogue dans la guerre n’est pas une nouveauté, mais tout l’intérêt de ce documentaire est de montrer que l’utilisation de la Pervitine par les nazis suivait une stratégie bien précise : la distribution aux pilotes d’avions et aux chauffeurs de Panzer est très organisée. Au printemps 40, la Wehrmacht achète 35 millions de doses de Pervitine pour en distribuer à ses troupes : la percée des Ardennes, qui va mettre la France à genoux, est certainement due en partie à cette drogue euphorisante qui permet de ne pas dormir et donne un sentiment de toute puissance. Le Blitzkrieg, la guerre éclair, repose sur la Pervitine. Car même avec les meilleurs blindés et la meilleure stratégie, un seul facteur reste indomptable pour toute armée : le sommeil. Avec la Pervitin, les soldats ne dorment plus, ou presque.

Morts par arrêt cardiaque
Inutile de dire que la dépendance est considérable, tout comme les effets secondaires : des hallucinations, des maladies de peau et surtout la perte de la sensation de faim et de soif, jusqu’à en oublier de manger et de boire. Beaucoup de morts par arrêts cardiaques de soldats allemands seraient dus à cette drogue.

Une question qui parcourt tout le film : Hitler prenait-il de la Pervitine ? Beaucoup d’indices vont dans ce sens. Le documentaire offre une plongée fascinante dans le dossier médical du Führer. Précisions que la Pervitine existe toujours, sous un autre nom : le crystal. Sans doute les consommateurs d’aujourd’hui n’ont-ils aucune idée dans le rôle que cette drogue a joué dans l’Histoire comme véritable arme de guerre nazie.

Les junkies d’Adolf Hitler, ce soir sur LCP à 20h30. Documentaire suivi d’un débat sur la drogue comme arme de guerre.

 

Le docu montre que la pervitine était une arme de guerre nazie. Que sans elle les nazis n'auraient probablement pas conquis et détruits des pays aussi rapidement. Qu'ils n'auraient pas pu tenir aussi longtemps dans des situations extrêmement extrêmes. Que l'usage de cette drogue est un aveu de faiblesse qui ne cadrait pas avec l'idéologie nazie revendiquant la race aryenne, supérieure. Comme des boneheads sont des consommateurs de canna, alcool, tabac, et font du trafic de drogues. Ca colle pas avec leur idéologie suprémato-puriste.

« Alliés et nazis sous amphétamines » : pervitine et benzédrine, drogues de combat

 

Evidemment !

Mais Savoir que les nazis consommaient des drogues pour combattre leurs ennemis est un plus pour combattre leurs clones aux crânes rasés. Cette connaissance est un argument très puissant contre leur idéologie pseudo-cohérente, leurs mythes du surhomme.

Hitler était lui même toxicomane dès 1941. Rien de cohérent entre son discours sur la "pureté de la race ayrenne", le culte de la force, de la volonté et sa vie privée. Lire "L'extase totale", un élement important, un angle d'attaque méconnu !

L'extase totale

L'extase totale
Le IIIe Reich, les Allemands et la drogue
Norman OHLER
La drogue est la continuation de la politique par d’autres moyens : telle est sans doute l’une des leçons les plus méconnues du IIIe Reich. Découverte au milieu des années 1930 et commercialisée sous le nom de pervitine, la méthamphétamine s’est bientôt imposée à toute la société allemande pour le plus grand bénéfice du régime : tout allait plus vite, on travaillait mieux, l’enthousiasme était de retour, un nouvel élan s’emparait de l’Allemagne.
Quand la guerre a éclaté, trente-cinq millions de doses de pervitine ont été commandées pour la Wehrmacht : le Blitzkrieg fut littéralement une guerre du « speed ». Mais si la drogue peut expliquer les premières victoires allemandes, elle a aussi accompagné les désastres militaires. La témérité de Rommel, l’aveuglement d’un Göring morphinomane et surtout l’entêtement de l’état-major sur le front de l’Est ont des causes moins idéologiques que chimiques.
Se fondant sur des documents inédits, Norman Ohler explore cette intoxication aux conséquences mondiales. Il met notamment en lumière la relation de dépendance réciproque qui a lié le Dr Morell à son fameux « Patient A », Adolf Hitler, qu’il a artificiellement maintenu dans ses rêves de grandeur par des injections quotidiennes de stéroïdes, d’opiacés et de cocaïne. Au-delà de cette histoire, c’est toute celle du IIIe Reich que Ohler invite à relire à la lumière de ses découvertes.

Voir "Nazis Junkies"

En 1939, l'Allemagne nazie plonge l'Europe dans l'horreur de la guerre. La Wehrmacht met rapidement la Pologne à genoux avant d'envahir la France. L'armée du Führer semble alors invincible. Ce que le monde ignore, c'est que dans l'ombre, les soldats sont gavés de méthamphétamine. Sur les champs de bataille, la drogue est distribuée aux militaires de façon systématique pour les transformer en machines à combattre. Quel rôle ont joué les narcotiques dans la Seconde Guerre mondiale ? Des spécialistes apportent leur éclairage.

 

Ca dépend à qui on s'adresse.

J'ai discuté avec des jeunes en difficultés qui étaient presque séduits par les idéaux néonazis. C'était pendant un stage de réalisation. Quand je leur ai précisé que les nazis se droguaient "comme les punks à chiens" que ces jeunes détestaient, ils ont été déçu.

"Les nazis consommaient des drogues" est un élément en plus pour démonter l'hypocrisie de l'idéologie national-socialiste. Plus on a d'éléments, d'arguments mieux c'est.

 

Cahune sa manière de réagir.

Dans le cadre de mon taf et de façon générale, j'essaie de discuter avec des personnes séduites par les discours des pires. Parce que le rejet catégorique et systématique des personnes qui pensent "mal" ne mène à rien. Laissons l'exccommunication aux religieux sectaires. Donc actes, discussions souvent enflammées et "pédagogie". C'est ma manière, personne n'est obligée à la respecter.

Quand des gens apprennent que les nazis se droguaient, cela brise une de leurs illusions sur la "pureté". Et parfois les autres illusions finissent par se briser une à une. C'est un travail de longue haleine comme en témoignent des anciens néonazis.

 

Je n'ai pas dit que la brebis égarée était mon kif, c'est une partie de mon taf et de ma vie qui m'y confronte.

Tolérer veut dire mépriser. Donc oui, en effet, je méprise les idées des fachos et ne veux pas leur faire de gros calins comme tu laisserais sousentendre. D'ailleurs je ne parle jamais de mon gré avec des fachos, mais avec des personnes qui se disent séduites par certaines de leurs idées. La nuance est tout de même de taille.

Les guillemets à "pédagogie" ne sont pas un effet de style gratuit. On y va pas avec des roses, les échanges peuvent être enflammées. C'est moins facile que donner des leçons de "supériorité d'âme" derrière un écran, ou derrière sa carte de militant comme le fait une certaine gauche moralisatrice qui ne met jamais les mains dans la merde pour vraiment changer les choses. Faire raisonner des "personnes en dérive" sans leur parler ne marche pas, comme les accuser de fachos et puis basta !

C'est de la "psychologie basique" : Ne pas perdre le contact avec un "égaré". Si le contact se perd, l'effet no return est fréquent.

Comme d'un autre point de vue l'effet de réactance est plus bénéfique pour les "égarés", le bord auquel ils se rallient parfois que pour leurs ennemis progressistes. Avec 20 à 25% d'électeurs RN, ça devrait au moins poser question sur certaines méthodes incondamnables sur le plan moral, mais sur le plan de l'efficacité politique c'est le gros zéro.

 

Ah ouais, La Horde c'est le NPA en passant. C'est défendu par la charte libertaire que tu cites comme un évangile le NPA ?

 

Elle a aucun problème avec les fachos du NPA vu qu'elle mentionne La Horde en référence.

Et La Horde c'est des militants du NPA, des bolchevikes qui rêvent d'un Empire Rouge + le Goulag pour les déviants et anarchodéviants.

La manie et le fétichisme de l'action directe, ça vaut pas mieux que mon taf, je te l'accorde.

 

J'essaie de discuter avec des personnes en proie aux idées réaques parce que je n'aime pas ses idées et leurs effets. Jamais avec les fachos "pur et durs".


Pour moi la discussion enflammée avec des personnes sensibles à certaines idées fachos et l'action directe contre les fachos ne sont pas antithétiques. Si pour vous elle l'est c'est vous que ça regarde.

Juste que la méthode "sale facho" pour des personnes paumées, en proie à la droitisation, c'est juste efficace pour les faire adhérer complet à ce qu'on déteste (les idées fachos, racistes, transphobiques.....) Et pour se donner bonne consience, renforcer sa posture radicale pragmatiquement inefficace.

Après les orthodoxes de la lutte des classes, les orthodoxes de l'action directe, de la morale antifasciste puriste mais pas trop (collusions avec les partis électoralistes néototalitaires.)

 

Comme si les partis allaient inscrire ce genre de propositions interdites par la loi dans leurs programme.

Même le RN le fait pas.

 

Des discussions avec des militantes et des militants d'extrême gauche, du NPA.

Mais tu es libre de ne pas le croire et de faire confiance à un courant qui a appliqué la terreur à tout un Etat. A fait fusiller et goulagiser des libertaires et d'autres personnes insoumises par millions.