Black Lives Matter / ACAB Émeutes à Minneapolis après l'assassinat de George Floyd

Merci pour les infos ! Je viens régulièrement regarder et je relaie.

 

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Film - The Final Comedown (1972) de Oscar Williams VOST - Nouveau lien ! ​

 

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https://rebellyon.info/Pas-de-Justice-pas-de-Paix-Rassemblement-22363

Force à toutes les personnes mobilisées !

 

Un autre ACAB venant du Mexique
après le meurtre de Giovanni López par la police dans l'Etat de Jalisco...



Heurts après la mort d'un jeune arrêté par la police mexicaine

Manif & Rage le 4 juin à Guadalajara, la capitale de l'Etat de Jalisco








Manif & Rage le 5 juin à Mexico, pour Giovanni López et George Floyd...

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En direct de Barcelona...

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Désolé, mais c'est complètement faux !
Le New Black Panther Party n'a rien à voir avec les Black Panthers d'origine !!!
Ces derniers se sont officiellement dissous en 1982 et ont clairement refusé d'être associés avec le New BPP !

Le New Black Panther Party, fondé en 1989, vient plutôt du courant Nation of Islam et est souvent accusé de racisme anti-blancs et d'antisémitisme (après des propos très clairs de la part de certainEs de ses leaders) !!!
Bref, aucun rapport !!!
Une confusion clairement voulue par ce NBPP et qui se doit donc d'être dénoncé, car très très loin des BP d'origine !!!
https://www.splcenter.org/fighting-hate/extremist-files/group/new-black-panther-party

 

Je n'ai pas ton optimisme là-dessus. Je vois mal comment l'exploitation capitaliste, qui risque en plus d'aller en s'aggravant, pourrait se passer d'une main armée policière. Je pense que ce sont des réformes afin de faire bonne figure mais qui sur le fond ne changeront pas grand chose. Peut-être peut-on espérer une police moins raciste et moins violente mais je n'en suis pas persuadé.
Ce sont des questions qui me semblent assez complexes en réalité. Beaucoup de militants parlent d'un racisme structurel qui serait distinct d'un racisme individuel. On voit bien en effet que la police réprime plus les "noirs" et les "latinos" aux états-unis que les "blancs" mais est-ce-que ce traitement est réellement indépendant des préjugés individuels racistes des policiers et des juges ?
Dans ce texte : Racisme institutionnel et action affirmative - mondialisme.org
Un militant afro-américain remarque que jamais la "race" n'est utilisée pour justifier la répression 100 fois plus importante du crack comparé à la coke. Alors que la conséquence de cette politique est la condamnation de plus de Noirs. C'est l'exemple type de ce qu'il appelle racisme structurel. Mais on peut aussi y voir une loi visant les pauvres (pour qui le crack est plus accessible) combinée à la surreprésentation des personnes "non-blanches" parmi les pauvres du fait notamment du racisme explicite du temps de la ségrégation, plus du racisme individuel de la part des flics qui interpellent au faciès. Je sais pas trop si cette distinction structurel / individuel est pertinente.

Tout ça pour dire que si le racisme est structurel il peut être réformé par décret. Par contre si le racisme de la répression policière est individuel alors c'est une question de mentalité, et ça ne se change pas par décret. Si les flics continuent à réprimer davantage les pauvres et que les afro-américains ou latinos sont surreprésentés parmi les pauvres logiquement ils seront aussi sur-représentés parmi les "délinquants" et les inculpés. Et les racistes pourront toujours dire que cette surreprésentation est une question ethnique et non sociale.

Après y a toujours la possibilité que y ait une stricte égalité des chances selon la couleur de peau, y aurait alors plus de surreprésentation des "noirs" ou "latinos" parmi les pauvres et parallèlement parmi les inculpés. Mais c'est indépendant d'une réforme de la police. La police pourrait être toujours aussi violente et dans tous les cas elles réprimera toujours les pauvres mais plus de blancs et moins d'afro-américains ou latinos.

J'ai du mal à croire que des réformes peuvent changer les choses fondamentalement. La police existe pour réprimer, les bourges ne peuvent pas lier les mains qui tiennent la matraque. A savoir si le capital peut se passer de racisme ? Je sais pas. En théorie je pense que oui en pratique diviser pour mieux régner ça fonctionne bien.

 

Comment réduire les violences policières ?

 

Sur le nouveau site ajouté à info.libertaire :

https://cerveauxnondisponibles.net/2020/06/09/debut-de-zone-autonome-en-plein-seattle/

 

C'est vrai apres il faut espérer que ce débat amène les gens à penser au fonctionnement global de la société et à la nécessité d'une révolution car si ce n'est pas le cas ils risquent juste de constater que l'abolition de la police seule est impossible :/.

Remplacer les flics par du travail social c'est bien mais si on part du principe qu'une bonne partie de la criminalité et de la révolte sont produites par les conditions de vie que pourront y faire des travailleurs sociaux ? Surtout vu ce que tu semblais dire de la situation économique aux states après la pandémie qui risque d'aggraver la pauvreté d'une partie de la population. En tout cas si ces réformes ne s'en tiennent pas à des paroles c'est une situation à suivre.

PS : Peut-être que faudrait faire un parallèle avec les diggers et exarcheia pour le zone autonome de Seattle mais plus largement même pour un quotidien sans police dans une société capitaliste. Il me semble que dans ces deux cas ce sont les biz illégaux et les mafias qui les soutiennent qui participent à briser le truc. Pour les diggers j'ai lu que l'absence de police à attirer les vendeurs puis les consommateurs ce qui a bouffé l'initiative de l'intérieur. Un peu comme quand la CIA a permis au crack d'entrer dans les ghettos donnant un débouché bienvenue aux Contras avec qui les EU négociaient le renversement du gouvernement du Nicaragua.
Pour Exarcheia la situation est mieux gérée me semble-t-il même si le même type de problèmes se posent avec les flics qui relâchent des dealers aux alentours du quartier en les incitant à aller y faire leur biz. Pourtant il me semble que dans pas mal de squat d'Exarcheia la consommation de drogue, y compris douce, est prohibée. Désormais la menace pour cette expérience est davantage que le gouvernement a décidé que ca faisait suffisamment longtemps qu'elle existait et que les flics recommencaient a y pénétrer.
Ça me fait penser a la situation au Mexique où la police est complètement corrompue, un des pmus haut taux d'homicides au monde, comparable à celui de pays en guerre, et où une grande partie n'est tout simplement jamais résolue. Une partie du pays étant littéralement aux mains des narcos, la police n'intervenant pas du coup des "polices populaires" se sont formées. J'ai une pote qui a fait unz recherche dessus. Mais apparemment cette police populaire ne s'occupe pas des bails des narcos, c'est trop risqué pour eux. Même plus, certaines de ces polices sont elles-même parties prenantes du narco trafic et de son bon déroulement. Alors je ne dis pas que le démantèlement de la police aboutirait forcément à ça ceci dit c'est. Intetrssant d'avoit ces expériences à l'esprit pour ne pas réitérer les erreurs.

 

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Sur le figaro je vois que le nouveau mantra est de retourner l'accusation de racisme et de dénoncer les universitaires de certains courants théoriques. Goldnadel et Rob Dreher pour ceux que je viens de lire. De la même façon que le Président en France.

D'un côté c'est absurde, puisque ça passe à la trappe de l'analyse, parfois en les niant, toutes les circonstances matérielles qui ont donné lieu à cette colère. Goldnadel rappelle ainsi que 55% des personnes tuées par la police sont blanches et que parmi les 27% noires la plupart de leurs meurtriers sont noirs également. Ceci dans le but de relativiser l'accusation de racisme (meme s'il a conscience que rapporté à la proportion de noirs et de blancs dans la population ça n'est pas équitable). Ils ne parlent pas ceci dit de l'acces au logement, de la répression qui n'engendre pas de meurtre, de l'histoire simplement des Etats-Unis avec une sous-representation, jusqu'a récemment, des personnes non-blanches dans les médias, des différences de revenus, d'emploi, etc... Autant de facteurs qui expliquent la colère. Ils ne parlent pas non plus du fait que les manifestants ne sont pas blancs et laissent entendre le contraire. Ou du moins ils prétendent que l'emotion suscitée par la mort de Georges Floyd est plus forte du fait qu'il est noir. Goldnadel donne l'exemple d'un blanc mort quelques années auparavant étouffé par un flic et que ca n'avait pas suscité autant d'émotion. Pour lui c'est le signe d'un racisme inversé des milieux militants qui se mobilisent davantage pour des personnes non-blanches. Il oublie de mentionnée que la quasi totalité de l'interpellation de Floyd est filmée ce qui est pour beaucoup dans l'emotion que ca a suscité.
Et aussi ils taillent la violence de la mobilisation qui selon eux ne peut s'expliquer que par une hystérie engendrée par des idéologies haineuses jouant sur les émotions plutôt que sur la raison. Goldnadel fait donc des parallèles, avec un jeu de mots bien dégueulasse, entre les "marches blanches pacifiques" ayant suivi les attentats et la "colère noire" qui déferle aux États-Unis.
Sur le figaro ils insistent lourdement sur le fait que les émeutes seraient des déferlements de violence sans cibles, comme d'habitude et que tous les commerces ferment et barricadent leurs vitrines, que le maire de Minneapolis en appelle à l'armee tant la situation est incontrôlable...

D'un autre côté ça met un débat à l'echelle globale qui avait déjà cours au sein des milieux révolutionnaires. On l'a vu avec les textes dénonçant le post-modernisme et les gender-queer-post-colonial studies par certains groupes et les réponses parfois physiques des partisans de ces théories (comme a la fleur Arctique à paris si je ne m'abuse et en tous cas à Marseille a mille bâbord). Déjà la focalisation sur l'identité de la gauche universitaire était dénoncée d'une part et d'autre part c'etait le fait d'ignorer les questions raciales, sexuelles, etc... Qui était dénoncé.
Je suis pas neutre dans cet histoire pcq je plus d'accord avec la ligne qui critique le "post-modernisme". D'ailleurs je trouve problématique qu'avec ce débat ils risquent d'apparaitre comme "la gauche" Face à "la droite" Alors que je suis d'accord que ce sont des théories qui concernent avant tout les milieux universitaires et militants (qui se confondent souvent).

En tous cas c'est bien joué dans un sens pcq cette attaque de la gauche universitaire peut flatter à la fois les libéraux et leur universalisme de principe et l'extreme-droite. Je sais pas à quel point ce clivage est important, je n'ai pas vu d'articles de la gauche intellectuelle en réponse.
Aussi j'ai pas trop d'elements pour réfléchir. Mais vu que même Macron joue sur ce terrain et que ca semble envahir les discours des fachos, Zemmour aussi que je n'avais pas cité, ca m'a semblé pas si anodin que ça.

 

Nouveau meurtre à Atlanta...
Le tireur a été licencié, son compère assigné à des tâches administratives et la chefe a démissionné.

https://m.facebook.com/story.php?st...sfnsn=scwspwa&extid=VrSpXumY0FSLvzWf&d=w&vh=e